Le 27 mai 1937.

À San Francisco on inaugure le Golden Gate Bridge, le pont suspendu le plus long du monde jusqu’en 1964. Long de 2,7km, large de 27 mètres et haut de 230 mètres, il est le monument emblématique de la ville californienne.
Il permet de relier la ville de San Francisco, située à la pointe nord de la péninsule de San Francisco, à la ville de Sausalito, située à la pointe sud de la péninsule du comté de Marin.

Le 26 mai 1938.

Le constructeur automobile allemand Wolkswagen présente sa première voiture, la Coccinelle.
Conçue par l’ingénieur autrichien Ferdinand Porsche à la demande du chancelier Adolf Hitler, la Coccinelle a été dévoilée pour la première fois en public le 26 mai 1938, lors de l’inauguration de l’usine de Wolfsburg, qui s’appelle à l’époque KdF-Stadt. KdF pour Kraft durch Freude, la force par la joie, le nom d’une vaste organisation de loisirs contrôlée par l’État nazi.
Mais il s’agit alors plus d’une mise en scène à des fins propagandistes que d’un véritable lancement industriel. Celui-ci est d’ailleurs retardé par le début de la Seconde Guerre mondiale.
Ce n’est finalement qu’en 1945 que la « véritable » industrialisation de la Coccinelle débute.
Depuis, la Coccinelle s’est vendue à plus de 21 millions d’exemplaires dans le monde et est devenue une véritable icône automobile…

Le 25 mai 1977.

Sortie du premier volet de la saga de la Guerre des Etoiles de George Lucas : Star Wars. Dans l’ordre chronologique de l’histoire, ce premier opus est en réalité le quatrième.
Quand George Lucas présente son scénario de « La Guerre des Etoiles » à différents producteurs, personne ne croit une seconde à un succès possible. La 20th Century Fox finit par accepter de produire le film sans illusion : ce sera un échec.
À l’époque des anti-héros, un film qui met en scène un héros qui lutte contre les forces du mal dans une lointaine galaxie, c’est juste un truc qui en fait sourire plus d’un ! Pour preuve, même les acteurs n’y croient pas et ne prennent pas le scénario au sérieux : « On a une princesse avec les cheveux tressés bizarrement, un géant en costume de singe… c’est bizarre, vraiment bizarre. »
Pour avoir la chance de voir son projet sur grand écran, George Lucas va devoir faire quelques concessions : il doit céder ses recettes au studio, en échange de quoi il récupère tout de même celles des produits dérivés. Un marché jugé insignifiant dans les années 70, et qui ne préoccupe personne.
Un simple film de série B pour enfant, pense-t-on…