Le 17 janvier 1887,1906,1913 et 1920.

Le 17 janvier 1887, les parlementaires élisent à la présidence de la République Félix Faure (54 ans) suite à la démission de Jean Casimir-Périer. Il restera dans l’Histoire en raison de sa mort heureuse !

Succédant à Émile Loubet, Armand Fallières (65 ans) est élu président de la République Française le 17 janvier 1906 comme candidat des gauches. Sa mine débonnaire lui vaut le surnom de «Père Fallières»

Le 17 janvier 1913, les parlementaires élisent à la présidence de la République Raymond Poincaré, précédemment président du Conseil (chef du gouvernement).
Il fait voter en juillet 1913 une loi sur le service militaire de 3 ans pour tous (curés compris !).

Le 17 janvier 1920, les parlementaires français barrent la route de l’Élysée à Georges Clemenceau (79 ans) Ils élisent à la présidence de la République son concurrent Paul Deschanel (66 ans)
Sous l’emprise de médicaments ou d’une crise de somnambulisme, il descend d’un train en marche, en pleine nuit et en pyjama. La garde-barrière à laquelle il s’adresse voit de suite qu’il s’agit de quelqu’un d’important car il a les pieds propres !
Clemenceau persifle : «Ils craignaient un gâteux, ils l’ont eu quand même !»

 

Les 16 janvier 1947 et 1954.

Élu par les parlementaires réunis en Congrès à Versailles, Vincent Auriol (63 ans) devient le 16 janvier 1947 le premier président de la IVe République française.
René Coty (65 ans) succède le 16 janvier 1954 à Vincent Auriol à la présidence de la IVe République.

Le 15 janvier 1790.

A Paris, l’Assemblée constituante établit la carte des départements français et fixe leur nombre à 83. Les limites et le chef-lieu de ces nouvelles circonscriptions coïncident le plus souvent avec les anciens pays gaulois et les comtés carolingiens d’où leur succès immédiat.

Le 14 janvier 1930.

André Maginot, ministre de la Guerre dans le gouvernement Tardieu, fait voter une loi en vue de construire une ligne fortifiée sur les frontières orientales de la France. Très décriée après l’invasion de 1940, cette initiative n’en est pas moins approuvée dans l’instant par la grande majorité de la classe politique et du corps des officiers, y compris le capitaine Charles de Gaulle. Il est vrai qu’elle a parfaitement joué son rôle défensif lors de l’offensive allemande de 1940, son seul vrai défaut étant de n’avoir pas été prolongée jusqu’à la mer.