Le 11 avril 1865.

Brevet pour l’invention d’un procédé de conservation des vins du 11 avril 1865.
Manuscrit de la main de Louis Pasteur.
« J’ai reconnu que les maladies ou altérations spontanées des vins sont produites par des êtres microscopiques, dont les germes existent dans le vin avant qu’il devienne malade. Le vin ne s’altère pas si ces germes sont tués. Un moyeu simple et pratique de faire périr ces germes consiste à porter le vin à une température comprise entre 60 et 100°. Je déclare prendre un brevet d’invention pour l’application de ce procédé. Il empêche toutes les fermentations irrégulières des vins, quelle que soit leur nature sans altérer la qualité du vin. »
Cela fait près de 150 ans qu’un certain nombre d’aliments qu’on consomme quotidiennement bénéficient de la pasteurisation. Ce procédé consiste à détruire les germes et micro-organismes, potentiellement pathogènes, par chauffage à une température idoine mais sans jamais atteindre l’ébullition. Ce traitement est ensuite suivi d’un refroidissement brusque.
Une invention qui permet de conserver sainement les aliments.