Le 07 mars 1884.

Eugène Poubelle est le préfet de la Seine à Paris. Hygiéniste, il croit qu’il est grand temps de gérer les ordures ménagères de la ville tant la ville est sale. Paris est d’ailleurs surnommée alors la “ville de boue” ! Le 7 mars 1884, il signe le deuxième et dernier arrêté qui force les habitants à trier leurs déchets dans des “boîtes” qui doivent être présentes dans tous les immeubles.
Trois boîtes d’une capacité de maximum 120 litres sont obligatoires : une pour les matières putrescibles, une pour les papiers et la dernière pour le verre, la faïence et les coquilles d’huîtres. Mais personne n’aime réellement qu’on vienne chambouler les habitudes. La nouvelle est reçue avec hostilité : l’arrêté suppose une plus grande charge de travail pour les concierges et menace l’activité des chiffonniers, qui vivent des ordures qu’ils récupèrent pour les revendre.
Néanmoins, le système « poubelle » réduit les épidémies et augmente l’espérance de vie de beaucoup.
Le nom de “poubelle” est officiellement adopté en 1890.

Vos bouteilles sont prêtes.

Coucou les Grenouilles.
Après inspection, nettoyage, peinture, etc… vos bouteilles sont prêtes.
Il ne vous reste plus qu’à attendre des jours meilleurs pour, enfin, les utiliser…

L’équipe TIV

Le 06 mars 1869.

Un chimiste russe de 35 ans, Dimitri Ivanovitch Mendeleïev, présente devant la Société chimique russe la première version de sa classification périodique des éléments.
Elle conserve toute sa pertinence et est aujourd’hui connue de tous les collégiens du monde entier.

Le 05 mars 1960.

 

Le photographe cubain Alberto Korda prend la mythique photo de Che Gevara, photo qui deviendra un symbole.
Korda raconta ainsi l’instant historique :
« Je me trouvais à quelque dix-huit mètres de la tribune où Fidel prononçait un discours et je tenais à la main un appareil muni d’un court téléobjectif de 90 mm, lorsque je vis le Che s’approcher de la balustrade près de laquelle se tenaient Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. »
« Moi, je mitraille systématiquement tous ceux qui entourent Fidel. J’ai l’œil vissé sur le viseur de mon vieux Leica. Soudain surgit du fond de la tribune, dans un espace vide, le Che. Il a une expression farouche. Quand il est apparu, au bout de mon objectif de 90 mm, j’ai eu presque peur en voyant la rage qu’il exprimait. Il était peut-être ému, furieux, je ne sais pas. J’ai appuyé aussitôt sur le déclic, presque par réflexe. Et j’ai « doublé » la prise mais, comme toujours, c’est la première qui était la meilleure. Il n’est resté que quelques instants et je n’ai pris que ces deux uniques photos. Elles ne sont d’ailleurs pas d’une netteté extraordinaire parce que je n’ai pas eu le temps de faire une bonne mise au point. »