Suite à la dissolution du régiment de Hohenlohe (soldats étrangers servant la France sous la Restauration) le 5 janvier 1831, le roi Louis-Philippe 1er reprend la tradition des régiments étrangers attachés à la monarchie (Suisses, Irlandais, Hongrois, Polonais…).
Il fonde la Légion étrangère par la loi du 9 mars 1831 en vue d’encadrer les recrues étrangères, à commencer par les mercenaires suisses.
Il renoue ce faisant avec la tradition des régiments étrangers attachés aux rois de France. Le décret précise que la légion « ne pourra être employée que hors du territoire continental du royaume » (article 1er) mais cette clause sera contournée par la force des choses quand le territoire sera envahi, en 1870, 1914-1918 et 1940.
« Légionnaire, tu es venu volontairement à nous. De ton gré, tu t’es engagé à servir avec Honneur et Fidélité… Comme tes anciens, tu serviras de toutes les forces de ton âme et, s’il le faut, jusqu’à l’ultime sacrifice, cette Légion devenue ta nouvelle Patrie, et tu conserveras toujours en ton cœur cette devise : Legio Patria Nostra. »