Le 16 février 1932.

Un modeste industriel de la région parisienne, Jean Mantelet, dépose le brevet du presse-purée.
C’est en voulant rendre service à sa femme qu’il a eu l’idée de cet appareil à manivelle. Le succès est immédiat.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’industriel lance les premiers appareils électroménagers à moteur. Pour la sortie d’un moulin à café électrique, par crainte d’un insuccès fatal à son activité, il baptise son entreprise « Moulin X » ou Moulinex. On sait ce qu’il adviendra de ce nom.
L’anecdote dit que Jean Mantelet, las de manger les purées grumeleuses de sa femme, finit par s’enfermer dans son atelier de la Manufacture d’emboutissage de Bagnolet pour mettre au point une moulinette à légumes. L’appareil qu’il crée est rotatif pour un écrasement régulier, présente un fond convexe – et non conique – et dispose d’un seul tamis pour tous les légumes.

Le 15 février 1794.

Trois couleurs pour la France.
La Convention nationale décrète que “Le pavillon national sera formé des trois couleurs nationales, disposées en trois bandes égales, posées verticalement, de manière que le bleu soit attaché à la gaule du pavillon, le blanc au milieu, et le rouge flottant dans les airs.”

Le 14 février 1876.

L’Américain Alexander Graham Bell dépose un brevet pour un système de transmission des voix par des moyens électriques. Le 10 mars suivant a lieu la première transmission sur des fils électriques d’un message vocal. Bell réussit à transmettre jusqu’à une pièce située à un autre étage, où se tient son assistant Thomas Watson, une phrase demeurée célèbre : « Monsieur Watson, venez ici, j’ai besoin de vous ! ».
Mais lui-même et la plupart de ses contemporains pensent que leur invention aura pour principale utilité l’écoute à distance des concerts et des opéras !

Le 13 février 1895.

Les frères Lumière déposent le brevet d´invention du cinématographe.
Le brevet est pris conjointement par les deux frères, bien que le principe eut été découvert par Louis.
Le fonctionnement est décrit ainsi dans le brevet : « Le mécanisme de cet appareil a pour caractère essentiel d’agir par intermittence sur un ruban régulièrement perforé de manière à lui imprimer des déplacements successifs séparés par des temps de repos pendant lesquels s’opère soit l’impression, soit la vision des épreuves ». Bref, un fonctionnement similaire à la machine à coudre avec un tissu qui avance et s’immobilise, le temps de la mise au point de l’image.