Le 05 mars 1960.

 

Le photographe cubain Alberto Korda prend la mythique photo de Che Gevara, photo qui deviendra un symbole.
Korda raconta ainsi l’instant historique :
« Je me trouvais à quelque dix-huit mètres de la tribune où Fidel prononçait un discours et je tenais à la main un appareil muni d’un court téléobjectif de 90 mm, lorsque je vis le Che s’approcher de la balustrade près de laquelle se tenaient Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir. »
« Moi, je mitraille systématiquement tous ceux qui entourent Fidel. J’ai l’œil vissé sur le viseur de mon vieux Leica. Soudain surgit du fond de la tribune, dans un espace vide, le Che. Il a une expression farouche. Quand il est apparu, au bout de mon objectif de 90 mm, j’ai eu presque peur en voyant la rage qu’il exprimait. Il était peut-être ému, furieux, je ne sais pas. J’ai appuyé aussitôt sur le déclic, presque par réflexe. Et j’ai « doublé » la prise mais, comme toujours, c’est la première qui était la meilleure. Il n’est resté que quelques instants et je n’ai pris que ces deux uniques photos. Elles ne sont d’ailleurs pas d’une netteté extraordinaire parce que je n’ai pas eu le temps de faire une bonne mise au point. »

La Bio, une sortie annulée et une sortie confirmée !

En raison de la crise sanitaire la sortie prévue les 20 et 21 mars 2021 au Mont Saint Michel est annulée. Elle sera reprogrammée au printemps 2022. On croise les doigts !

En revanche le stage en mer sur l’Ile du Frioul prévu du 4 au 7 juin 2021 est confirmée. Vous pouvez télécharger la fiche d’inscription ici : Fiche-insc_LEFRIOUL_06-2021.
Imprimez la et envoyez la au local ( voir adresse au bas de la page) ou déposez la directement dans la boite aux lettres accompagnée d’un chèque à l’ordre du H.G.C. du montant total du séjour avant le Mercredi 07 avril 2021 délai impératif.

Le 04 mars 1988.

François Mitterrand inaugure la pyramide du Louvre, symbole du projet du Grand Louvre, qui ouvrira au public le 1er avril 1989.
Selon François Mitterrand, pour le projet du Grand Louvre, « il fallait adapter les temps modernes aux monuments anciens ». En effet, la circulation des visiteurs à l’intérieur des espaces du musée et à l’extérieur du bâtiment doit être complètement repensée afin d’accueillir des touristes toujours plus nombreux.

Le 03 mars 1969.

Un millier de grossistes sont prêts à accueillir leurs clients pour la première fois à Rungis. En l’espace d’un week-end, le monde des halles a fait un bond dans le futur. À bien des aspects, cette année 1969 symbolise l’entrée de la France dans l’ère de la modernité.
Le « déménagement du siècle » a lieu la nuit du 2 au 3 mars 1969 : grossistes, commis, mandataires, porteurs, balayeurs… Ce sont près de 20 000 personnes – un millier d’entreprises – qui quittent les Halles de Paris et, avec elles, 8 000 tonnes de marchandises et 6 000 mètres cubes de mobilier. Une opération quasi-militaire, confiée à un officier de réserve spécialiste du « train des équipages » (la logistique de l’armée), le général Patz.
Une noria de 2 000 camions réalise, en quelques heures, un pont routier entre le cœur de Paris et le marché d’intérêt national flambant neuf de Rungis (Val-de-Marne), qui s’étend, près d’Orly, sur 200 hectares (là où les douze pavillons de Baltard se logeaient, eux, en une dizaine d’hectares).